• Récit Antoine X

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    Récit Antoine X 

    J’ai failli ne pas finir pour les motifs exposés en introduction... Il ne tient qu’à moi d’en tirer les conséquences. 

    Par contre, ce premier ultra de montagne est riche d’enseignements sur le travail à faire notamment pour ne plus perdre de temps en descente, sur les sols instables ou dans des passages délicats.

    Il faut notamment que je fortifie mes chevilles avec des séances sur plateau de Freeman et que je ne fasse pas l’impasse du gainage régulier. 

    D’un autre côté, j’ai appris comment surmonter les baisses de régime et mieux contrôler les baisses fréquentes de moral, car lors d’un ultra, on peut être au plus bas et quelques minutes après repartir au galop. Il faut en avoir conscience et apprendre à gérer sa fatigue et contrôler son mental.

    L’ultra, c’est vraiment 20 à 30% de physique, un soupçon de chance, et le mental fait le reste ! 

    Je dois mieux gérer ma nourriture car j’avais encore emporté trop de pâtes de fruits, mais pas exagérément. Les mini-Tuc sont idéal et j’ai regretté avoir oublié mes abricots secs bio.

    Mes arrêts au stand sont aussi trop longs, augmentant le risque de m’y enraciner et d’abandonner. 

    Côté matériel, alors qu’en plaine j’aime avoir des chaussures bien à ma taille, avec un peu de marge pour bouger les doigts de pieds, en montagne il faut vraiment prendre une demie pointure de plus. 

    Matériel utilisé et nourriture 

    • Chaussures Adidas Supernova Riot 4 : très bonne chaussure, avec une accroche bluffante. Néanmoins, je suis étonné de l’usure rapide du mech (qui se troue à la pliure du pied) et du décollement du pare pierre. Dans le modèle suivant, les Quick-lace sont à changer immédiatement par des lacets classiques, car ils scient les passants en moins de 100 km.
    • Compression : Booster Original BV Sport aux mollets et manchons de cuisse BV Sport. Jugés efficaces à titre personnel, je testais notamment les manchons de cuisse et ai remarqué une moindre fatigue en descente par rapport à l’Ardennes Méga Trail où je n’en avais pas. Je ne les utilise qu’en compétition ou pour les plus longues sorties, par sécurité, et me méfie d’une addiction et d’une paresse musculaire liée à une utilisation régulière à l’entraînement.
    • T-shirt UnderArmour à manches longues : bien ajusté pour le confort, notamment avec le sac à dos, filtrant les UV. Le blanc serait plus adapté en cas de soleil radieux.
    • Casquette Salomon : idéale, très confortable et incomparable par rapport à ma vieille Nike.
    • Sac à dos Eider Extreme Runner : adapté pour permettre d’emporter des portes bidons Camp et personnalisé avec des petites poches et surtout un astucieux système d’accroche des bâtons, réglable en fonction du volume du sac. Idéal pour la compétition, mais introuvable.
    • Pharmacie légère : incluant notamment de l’Arnicagel de Weleda (médicament vendu en pharmacie, le gel le plus titré en Arnica Montana), une petite seringue et une dosette d’Éosine pour les ampoules, un trombone et un petit briquet pour les hématomes sous unguéal, un mini couteau suisse et quelques pansements de type hospitalier...
    • Nourriture : pâtes de fruits (avec plus de fruits que de sirop de glucose !!!) et mini-Tuc.
    • Boisson énergétique : Effinov Hydraminov (qui contient des BCAA). 

    La suite ? 

    Prochaine aventure : la SaintéLyon (75 km, 1800 m D+ / 2100 m D-) et les 2 points qui me manquent désormais pour avoir le droit de m’inscrire au tirage au sort de l’Ultra-Trail du Mont Blanc (168 km, 9.600 m D+/D-). Mais d’ici là, il y aura d’autres challenges... et d’autres récits !

    Récit Antoine X

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